Cet article est à titre informatif seulement et ne doit pas être considéré comme un avis médical. Veuillez consulter un professionnel de santé qualifié pour des conseils et un traitement personnalisés.

Œil : suis-je candidat à la chirurgie LASIK ?

Le candidat idéal a plus de 18 ans, une prescription stable depuis au moins un an et une cornée suffisamment épaisse et saine. Certaines conditions — sécheresse oculaire sévère, kératocône, maladies auto-immunes, grossesse ou allaitement — peuvent contre-indiquer l’intervention. Un bilan préopératoire complet par un ophtalmologiste est essentiel : topographie cornéenne, mesure de l’épaisseur cornéenne, examen du segment antérieur et tests de réfraction. Le but est d’évaluer si la chirurgie apportera un bénéfice réel sans risque disproportionné.

Laser : comment fonctionne la correction ?

La technique LASIK combine la création d’un volet cornéen et l’ablation stromale par laser excimer pour remodeler la cornée. Un laser femtoseconde peut être utilisé pour former le volet, puis le laser excimer enlève une fine quantité de tissu afin d’ajuster la puissance optique. L’intervention dure généralement quelques minutes par œil et se pratique sous anesthésie locale par collyre. D’autres techniques, comme la photokératectomie réfractive (PRK), sont alternatives lorsque la cornée est trop fine pour la création d’un volet.

Chirurgie : déroulement et récupération

En consultation préopératoire, le chirurgien explique le protocole, les risques et le suivi. Le jour J, des gouttes anesthésiantes et des antiseptiques sont appliquées. L’opération est rapide ; la plupart des patients ressentent une gêne légère et une amélioration de la vision en quelques heures. Les activités quotidiennes peuvent reprendre progressivement : éviter le sport de contact et la natation pendant les premières semaines, utiliser des larmes artificielles en cas de sécheresse. Des contrôles à 24 heures, une semaine et un mois sont habituels pour vérifier la cicatrisation.

Vision : résultats attendus et limites

Les résultats sont généralement bons : de nombreux patients atteignent une acuité proche de 10/10 ou satisfaisante pour la conduite et le travail sans correction. Toutefois, la chirurgie ne garantit pas une vision parfaite pour tous et ne prévient pas la presbytie liée à l’âge, qui peut nécessiter des lunettes de lecture par la suite. Parmi les effets indésirables possibles figurent sécheresse oculaire transitoire, halos nocturnes, éblouissements, sous- ou sur-corrections, et très rarement complications plus graves. Les attentes doivent être réalistes et discutées avec le praticien.

Docteur : choisir un spécialiste en ophtalmologie

Pour choisir un praticien, vérifiez les qualifications en ophtalmologie, l’expérience en chirurgie réfractive et la transparence sur les résultats et les complications. Demandez combien d’interventions le chirurgien a réalisées, la technologie utilisée et la disponibilité du suivi post-opératoire. Considérez les avis, mais privilégiez une consultation en personne pour poser des questions précises sur votre cas. Renseignez-vous aussi sur les services locaux et les possibilités de prise en charge en cas d’aléa post-opératoire.

Conclusion

La chirurgie LASIK est une option éprouvée pour corriger certains troubles de la réfraction et réduire la dépendance aux lunettes ou lentilles. Une sélection rigoureuse des candidats, un bilan préopératoire complet et un chirurgien expérimenté sont des éléments clés pour minimiser les risques et optimiser les résultats. Discutez en détail de vos attentes et de vos antécédents médicaux avec un ophtalmologiste afin de choisir la solution la mieux adaptée à votre situation.